Contrainte de se réinventer durant la pandémie, elle retourne aux études en gestion des arts et de la culture, où l’idée émerge de créer un programme qui saura répondre aux besoins de l’industrie tels qu’elle les a identifiés tout au long de sa carrière. C’est dans ce contexte que Sonia approche Christine et Véronique, deux femmes d’affaires impressionnantes qui ont su non seulement garder leur école de danse à flot, mais qui l’ont fait grandir malgré les temps incertains.

Le projet est simple, mais ambitieux : créer de toute pièce un programme de formation professionnelle qui permettrait aux danseur·euses de vivre pleinement de leur passion. Pour ce faire, Sonia avait besoin d’un bras droit avec qui elle pourrait confronter ses idées et concrètement mettre sur pied sa vision. C’est alors qu’elle contacte Lisa-Marie, une collègue et ancienne élève qui l’avait impressionnée à l’époque par ses capacités d’analyse et la qualité de son enseignement. C’est ainsi que les quatre femmes entament de front cette aventure d’envergure qu’elles sont fières d’appeler aujourd’hui l’École Nationale de Danse du Canada.